Vendredi 12 décembre 2025, le Sénat a rejeté en nouvelle lecture le PLFSS 2026 renvoyant le texte à l’assemblée nationale pour une lecture définitive, où les députés auront le dernier mot.
Comment ça se passe, concrètement ?
Le PLFSS suit une procédure encadrée par des délais constitutionnels (article 47-1) et une navette entre les deux chambres. En cas de désaccord persistant, le texte revient à l’Assemblée nationale, qui peut statuer en dernier ressort.
Pourquoi il faut maintenir la pression?
Le gouvernement a clairement choisi sa cible, la médecine libérale : amendes liées au DMP, remise en cause du cumul emploi-retraite, risque de baisse autoritaire d’actes CCAM, encadrement accru de la liberté de prescription (arrêts de travail), MSO imposées via la PPL et menaces sur la liberté d’installation.
Position du SYFAL ?
Le SYFAL, rattaché à la CSMF, soutient pleinement la mobilisation et le communiqué intersyndical
Nous refusons une trajectoire qui fragilise la médecine libérale, alourdit les contraintes administratives et punit l’exercice au lieu de le soutenir.
Ce qui se joue ici dépasse un texte : c’est l’accès aux soins, la capacité à exercer, et la pérennité des cabinets qui sont en cause. C’est pourquoi, la mobilisation doit continuer.« Trop, c’est trop ».
L’intersyndicale appelle à une mobilisation générale avec
- à partir du 5 janvier : “la médecine libérale ne répond plus”
- manifestation nationale à Paris : samedi 10 janvier
Afin de comptabiliser au mieux notre mobilisation, merci de compléter ce recensement déclaratif (moins de 10 secondes) sur votre participation à la mobilisation du 10 janvier. Aucune identité n’est demandée.
Nous comptons sur votre mobilisation et votre présence, notamment le 10 janvier, pour défendre la médecine libérale, nos patients et l’accès aux soins.
Nous vous tenons informés de la suite des discussions et des prochaines étapes de mobilisation.





